Entrée en Carême

Entrée en Carême
Préparons-nous au Renouveau Pascal

La célébration du mercredi des cendres,
mercredi 14 février 2024  à l'église de Ruaux à 18h30 ,
marquera notre entrée en Carême.

Quarante jours pour nous préparer à la grande fête de Pâques.

Le prêtre tracera une  petite croix avec des cendres sur le front de chaque fidèle.
Ce signe est celui par lequel chacun s'engagera à se tourner vers le Seigneur, un peu plus que d'habitude, par la prière, le partage, la lecture de l'Évangile, le jeûne, la réconciliation, le pardon, ... afin de se préparer à accueillir la grande nouvelle de la résurrection de Jésus, le jour de Pâques.

Jusqu'à la Veillée Pascale, nous ne chanterons plus l'Alléluia lors des des offices.

Échanger autour de la Parole de Dieu

Comme les dernières années, le diocèse vous invite pendant ce temps de carême, à suivre un chemin personnel et un chemin partagé.
Cette année privilégie une approche dans le prolongement de l’année dernière autour de la première Épître de Saint Pierre !
Vous êtes invités à vous retrouver en petits groupes pour échanger autour de la Parole de Dieu. Les livrets de Carême sont à votre disposition (prix de 3 €).

Message de notre Pape François - Carême 2024

À travers le désert Dieu nous guide vers la liberté (extraits)

Chers frères et soeurs !
Lorsque notre Dieu se révèle, il communique la liberté : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte de la maison d’esclavage » (Ex 20, 2).
C’est ainsi que s’ouvre le Décalogue donné à Moïse sur le mont Sinaï.
L’exode de l’esclavage vers la liberté n’est pas un chemin abstrait.
Pour que notre Carême soit aussi concret, la première démarche est de vouloir voir la réalité.
Lorsque, dans le buisson ardent, le Seigneur attira Moïse et lui parla, il se révéla immédiatement comme un Dieu qui voit et surtout qui écoute : « J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants. Oui, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et le faire monter de ce pays vers un beau et vaste pays, vers un pays, ruisselant de lait et de miel » (Ex 3, 7-8).

Lors de mon voyage à Lampedusa, j’ai opposé à la mondialisation de l’indifférence deux questions de plus en plus actuelles :
« Où es-tu ? » (Gn 3, 9) et « Où est ton frère ? » (Gn 4, 9).

Le parcours de Carême sera concret si, en les écoutant à nouveau, nous reconnaissons que nous sommes encore sous la domination du Pharaon. Une domination qui nous épuise et nous rend insensibles. Il est temps d’agir, et durant le Carême, agir c’est aussi s’arrêter. S’arrêter en prière, pour accueillir la Parole de Dieu, et s’arrêter comme le Samaritain, en présence du frère blessé.
L’amour de Dieu et du prochain est un unique amour.  Dans la mesure où ce Carême sera un Carême de conversion, alors l’humanité égarée éprouvera un sursaut de créa-tivité : l’aube d’une nouvelle espérance.

Je voudrais vous dire, comme aux jeunes que j’ai rencontrés à Lisbonne l’été dernier : « Cherchez et risquez, cherchez et risquez. À ce tournant de l’histoire, les défis sont énormes, les gémissements douloureux. Nous assistons à une troisième guerre mondiale par morceaux. Prenons le risque de penser que nous ne sommes pas dans une agonie, mais au contraire dans un enfantement ; non pas à la fin, mais au début d’un grand spectacle. Il faut du courage pour penser cela ».

Je vous bénis tous ainsi que votre cheminement de Carême.

FRANÇOIS